Pesticides : la commune s’engage
La commune a décidé de s’engager dans l’opération « Objectif Zéro Pesticide dans nos villes et villages », animée en Haute-Vienne par Limousin Nature Environnement et la Fredon Limousin.
Soucieuse de préserver un environnement de qualité et de veiller à la santé de tous, la commune souhaite réduire son utilisation de pesticides pour l’entretien du bourg, des espaces verts et de la voirie.
Pesticides : la commune agit
Dans le cadre de son engagement dans l’opération « Objectif Zéro Pesticide dans nos villes et villages », la commune a diminué de
30 % son utilisation de produits phytosanitaires en 2010 par rapport à l’an passé. Certains lieux ont été volontairement non désherbés afin que la nature retrouve sa place et nous offre ses fleurs sauvages.
Pesticides : la commune s’engage et signe
La commune a officialisé son engagement de réduction de l’utilisation des pesticides en signant la charte « Objectif Zéro Pesticide dans nos villes et villages » avec Limousin Nature Environnement (fédération des associations environnementalistes du Limousin), la Fredon Limousin (Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles) et le Conseil Général de la Haute-Vienne.
Par cette charte, la commune s’engage à intervenir en faveur de l’environnement et de la santé des concitoyens en diminuant progressivement son utilisation de pesticides. Pour se faire, de nouvelles techniques vont être mises en œuvre par les agents communaux, qui auront, par ailleurs, la possibilité de suivre des formations sur les alternatives aux pesticides.
Réduction des pesticides :
La commune s’engage, et vous ?
1 400 tonnes… C’est la quantité de pesticides utilisés chaque année par les jardiniers amateurs en France.
Même utilisés en faible quantité, les pesticides sont une source non négligeable de pollution. Une partie des produits que vous utilisez dans votre jardin n’atteint pas sa cible, pouvant contaminer ainsi le sol, l’air et l’eau. Herbicides, insecticides, fongicides… tous sont dangereux. Ils peuvent être responsables aussi bien de la disparition de nombreux êtres vivants (insectes, oiseaux, grenouilles, poissons…) que de certains troubles graves de la santé humaine (allergies, maux de tête, cancers, stérilité…).
Au potager, dans l’allée ou à la maison, de multiples solutions alternatives aux pesticides existent (paillage, extraits végétaux…). Alors apprenons à nous passer de pesticides !
Pesticides : qui sont-ils ?
Les pesticides, ou encore produits phytosanitaires ou phytopharmaceutiques, sont des produits destinés à maîtriser les végétaux (herbicides), les champignons (fongicides) ou les animaux indésirables (raticides, insecticides…). Ils sont présents partout : dans certains revêtements (peinture, moquette…), dans les colliers antipuces pour animaux domestiques, dans les shampoings anti-poux… Qu’ils soient issus de l’industrie chimique ou d’origine naturelle, les pesticides sont composés d’une ou plusieurs substances actives (molécules au pouvoir poison) dont l’efficacité est renforcée par la présence d’adjuvant(s).
Chaque année, environ 80 000 tonnes de substances actives sont utilisées en France. Même si l’agriculture reste l’activité la plus consommatrice en pesticides, l’usage fait par les particuliers et collectivités ne doit pas non plus être sous-estimé, avec près de 2 500 tonnes employées par an.
Techniques alternatives aux pesticides
Diverses techniques alternatives au désherbage chimique existent. Elles peuvent être préventives, en empêchant la pousse des herbes jugées indésirables, ou curatives.
Les techniques préventives :
- les plantes couvre-sol :
Le meilleur moyen pour limiter la pousse des ‘’mauvaises‘’ herbes, c’est d’éviter de laisser un sol nu et d’occuper l’espace avec d’autres plantes. Pour optimiser ce principe, il convient de recourir à un mélange de différentes fleurs afin d’avoir une période de floraison la plus longue possible.
- le paillage :
Il existe différents types de paillage : plastique, minéral, organique… Il est préférable de choisir des matériaux organiques biodégradables qui, en plus de posséder une bonne capacité de rétention d’eau permettant ainsi de réduire l’arrosage, favorisent l’activité et l’aération du sol.
Les techniques curatives mécaniques :
- l’arrachage manuel :
Binette, serfouette, sarcloir, couteau à désherber sont des solutions simples et efficaces.
- le balayage :
La pousse de l’herbe sur les aires minérales (trottoirs, pavés…) est due à la présence de matière organique. Un balayage régulier permet d’éviter l’accumulation de terre dans les recoins mais également d’arracher les jeunes pousses et les mousses.
Comment favoriser la biodiversité dans votre jardin
- Laisser fleurir la pelouse en adoptant une tonte haute (6 à 8 cm) permet le fleurissement des trèfles, Véroniques, Pâquerettes qui profiteront aux pollinisateurs (abeilles, bourdons…)
- Si vous avez de la place, vous pouvez laisser une petite zone de votre jardin en friche pour accueillir les insectes.
- Planter une haie arbustive variée avec quelques essences locales (buis, houx, noisetier, sureau noir…) qui attireront auxiliaires et oiseaux.
Quelques chiffres :
- 1 seul gramme d’herbicide suffit à polluer 10 km de fossés.
- 1 400 tonnes… C’est la quantité de pesticides utilisés chaque année par les jardiniers amateurs en France.
- 80 000 tonnes de pesticides sont utilisées chaque année en France. La France est le 1er consommateur de pesticides en Europe et le 3ème au niveau mondial.
- En France, 96 % des points de mesures des cours d’eau et 61 % de ceux des eaux souterraines sont contaminés par la présence d’au moins un pesticide.
- En France, près de 100 captages sont abandonnés chaque année pour cause de pesticides.
- Lors de la pulvérisation, 25 à 75 % des quantités de pesticides appliquées partent dans l’atmosphère.
- D’après une étude allemande, 80 % de la poussière des maisons contiennent des insecticides.
