Santillana del Mar (Espagne)

Santillana del Mar

Ville de Cantabrie située à proximité de l'Océan Atlantique entre SANTANDER et TORRELAVEGA.

C'est un grand centre touristique accueillant des foules de visiteurs venus de toute l'Europe attirés par sa collégiale " Santa Juliana " du XII ième siècle, adossée d' un cloître ce sont des trésors de l' ordre canonique de San Augustin déclarés "momunent National en 1889".

ville fleurie

Aux dédales des rues pavées on découvre des maisons à grands balcons de bois inondés de fleurs. La Casa de los Hombrones portant les écussons de la ville, les palais de Cassio, de Quevado, le lavoir et abreuvoir dans la rue del Rio. Le Musée Jesus OTERO, sculpteur, où on peut y voir toutes les oeuvres de l' Artiste, musée créé en 1994, il se trouve à côté de la Collégiale, et fait également office de bibliothèque municipale. Deux hôtels remarquables : " LE PARADOR GIL BLAS " Manoir construit plus récemment mais qui conserve l' architecture de la Région, et dans l' Avenue de LE DORAT l' hôtel de " LOS INFANTES ".

Et puis, et surtout : " LES GROTTES D' ALTAMIRA ", classées au patrimoine d' intérêt mondial par l' UNESCO en 1985, offrent des peintures rupestres pièces fondamentales de l' art paléolithique, grottes découvertes en 1879. Toutefois, pour ne pas altérer la qualité des peintures les visites sont sévèrement limitées, on visite sa réplique et le musée considéré comme étant le Musée de préhistoire le plus avancé d' Europe. (http://whc.unesco.org/fr/list/310)

grotte

A 25 Kilomètre de Santillana, il est incontournable de visiter le Parc Naturel de CABARCENO, plus de 700 hectares qui réunissent des espèces d' animaux qui vivent en condition de semi - liberté et se reproduisent tout naturellement.

Histoire du jumelage : c' est l' oeuvre et le travail assidu de Maître Bertrand CLISSON, alors Maire du DORAT, qui en 1968 a conclu le jumelage de nos deux cités. Nos relations sont sans failles et c' est toujours avec plaisir que nous poursuivons cet échange. Une rue lui a été dédiée.

 

Galerie :

Diaporama

Wissembourg ( Alsace)

Histoire de Wissembourg

Wissembourg a été fondée voici 13 siècles par les moines bénédictins qui y bâtirent une abbaye. Cette abbaye se développa pour devenir au cours des siècles suivants la plus importante de la région. Son rayonnement exceptionnel la fit connaître auprès de tous les souverains.


En 868, un moine franc de basse Alsace, Otfried, écolâtre à Wissembourg, donne une version rimée des Evangiles (15.000 vers) en langue franco-tudesque. Ce poème intitulé "Le Christ" a été capital pour la formation de la langue allemande. Ce moine est représenté en bas-relief sur la façade de la Grange aux Dîmes.

Vers 1070 est réalisé le vitrail "le Christ de Wissembourg", l’un des plus vieux vitrail figuratif intact du monde, découvert à Wissembourg en 1880. Il est actuellement exposé au Musée de l'Œuvre Notre Dame à Strasbourg.

Le village se développe autour de l'abbaye et grâce à sa prospérité devient bourg et s'entoure d'enceintes. Les abbés construisent des châteaux aux quatre points cardinaux.

La ville adhère à la Ligue des Villes Rhénanes en 1254 et fait partie de la Décapole en 1354, l'alliance des dix villes libres alsaciennes.

HISTOIRE1

Les Wissembourgeois eurent souvent à pâtir des pillages et privations dus aux guerres et aux brigands. Le plus connu d'entre eux, Jean de Drott, comte Palatin, l'est sous le nom de Hans Trapp, figure légendaire des Noëls alsaciens.

La ville passe à la Réforme en 1522 lorsque le curé de la paroisse St Jean appelle le prédicateur Martin Bucer à ses côtés.

Après le traité de Westphalie, qui plaça la ville sous la souveraineté française, Wissembourg eut le privilège d'accueillir le Roi exilé de Pologne, Stanislas LESZCZYNSKI. Sa fille Marie y apprit la demande en mariage de Louis XV, mariage proclamé à l'église St. Jean en 1725.

Les Wissembourgeois souffrent beaucoup des guerres et représailles. Conflits entre l'abbaye et l'électeur palatin, guerres de religion des XVIe et XVIIe siècles, la ville est ruinée par les pillages et les privations. Les troupes françaises, impériales, suédoises, autrichiennes, wurtembergeoises se succèdent.

La bataille du 4 août 1870, décisive pour le sort du Second Empire, fait rage au Geisberg où la division Abel Douay succombe sous le nombre des Allemands. Les combats de la libération de 1944-45 n'épargnent pas non plus Wissembourg qui est libérée une première fois en décembre 1944, les alliés reperdant le terrain jusqu'au 19 mars 1945.

La suppression des frontières, dernière manifestation en date de la construction de l’Europe, a redonné à Wissembourg un rôle régional important et propose un nouvel essor prometteur à la capitale de l’Outre-Forêt.